Ce 1er octobre a lieu la Journée internationale des personnes âgées.
A cette occasion, l’ONU rappelle que les droits des personnes âgées sont indissociables des principes qu’elle énonce et que la discrimination envers les personnes âgées (âgisme) est une attitude largement répandue.
La discrimination par l’âge est une discrimination qui doit être combattue selon les textes officiels européens et français, au même titre que le racisme, l’antisémitisme, le sexisme ou l’homophobie.
Le problème de l’âgisme est que cette discrimination est tellement répandue dans l’ensemble de la société, qu’elle n’est pas reconnue comme telle. Il est en effet de bon ton, voire poli, de dire à une personne qu’elle fait plus jeune que son âge comme si pour être accepté un noir devait faire «blanc», un juif devait faire «chrétien», ou une femme être viril !
Faire évoluer le regard de la Société sur le grand âge, favoriser la citoyenneté des personnes âgées, lutter contre l’âgisme, ... sont autant de thèmes sur lesquels l’AD-PA se mobilise depuis de nombreuses années et développera le 21 novembre prochain lors de son colloque national annuel « Le plaisir au travail auprès des personnes âgées dans un contexte âgiste ».
vendredi 30 septembre 2016
jeudi 29 septembre 2016
RENCONTRE AVEC LES FEDERATIONS DE L’AIDE A DOMICILE : L’ETAT CONFIRME LES DETOURNEMENTS DE CREDITS 
Ce jeudi 29 septembre, les fédérations de l’aide à domicile étaient invitées à une rencontre avec le cabinet de P. BOISTARD afin de faire le point sur la mise en œuvre de la Loi d’adaptation de la société au vieillissement.
L’AD-PA tient à saluer la récente annonce de la Ministre visant à doubler le fonds destiné à soutenir le secteur et l’attention portée par son cabinet aux éléments concrets et pratiques de mise en œuvre de la Loi.
Pour autant, ce « coup de pouce » de 50 millions d’euros montre que l’Etat n’a toujours pas pris la mesure de la crise majeure que connait le secteur de l’aide à domicile.
Pire, ce dernier annonce officiellement allouer 50 millions d’euros issus de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) au financement du RSA, alors que celle-ci a été initialement créée pour améliorer l’aide aux personnes âgées.
L’AD-PA a donc redit sa totale opposition à ces manœuvres de détournement répétées et rappelé les mesures urgentes qui s’imposent :
- Utiliser, conformément au vote des parlementaires, l’ensemble des réserves de la CNSA et crédits de la CASA exclusivement à l’aide aux personnes âgées et handicapées
- Créer un réel financement à la hauteur des besoins et attentes des personnes âgées ainsi que des coûts de fonctionnement des services d’aide
- Contrôler les sommes allouées aux départements afin de s’assurer qu’elles bénéficient effectivement aux personnes âgées.
L’AD-PA tient à saluer la récente annonce de la Ministre visant à doubler le fonds destiné à soutenir le secteur et l’attention portée par son cabinet aux éléments concrets et pratiques de mise en œuvre de la Loi.
Pour autant, ce « coup de pouce » de 50 millions d’euros montre que l’Etat n’a toujours pas pris la mesure de la crise majeure que connait le secteur de l’aide à domicile.
Pire, ce dernier annonce officiellement allouer 50 millions d’euros issus de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) au financement du RSA, alors que celle-ci a été initialement créée pour améliorer l’aide aux personnes âgées.
L’AD-PA a donc redit sa totale opposition à ces manœuvres de détournement répétées et rappelé les mesures urgentes qui s’imposent :
- Utiliser, conformément au vote des parlementaires, l’ensemble des réserves de la CNSA et crédits de la CASA exclusivement à l’aide aux personnes âgées et handicapées
- Créer un réel financement à la hauteur des besoins et attentes des personnes âgées ainsi que des coûts de fonctionnement des services d’aide
- Contrôler les sommes allouées aux départements afin de s’assurer qu’elles bénéficient effectivement aux personnes âgées.
vendredi 2 septembre 2016
BILAN CANICULE 2016 : LES PERSONNES AGEES ENCORE FORTEMENT TOUCHEES
Une récente analyse de l'Institut de Recherche pour la valorisation des données de SANté (IRSAN) vient de révéler une surmortalité de près de 15% chez les personnes âgées de plus de 85 ans au cours de l’épisode caniculaire de cette fin août 2016.
La canicule de 2003 avait été fatale à 15 000 personnes âgées, ce qui avait entraîné une prise de conscience de la population et de la classe politique, même si les effets concrets qui s'en sont suivis sont restés limités.
En 2015, 18 000 personnes étaient décédées dans l'indifférence générale, du fait de l’épidémie de grippe et de la canicule, comme si la surmortalité des anciens était une fatalité contre laquelle on ne peut rien.
L'AD-PA s'inscrit en faux par rapport à cette vision et a maintes fois rappelé la nécessité d’aller plus loin en renforçant prévention, lutte contre l’isolement et accompagnement quotidien des personnes âgées tant à domicile qu’en établissement.
L’investissement que cela nécessite apparait toujours a priori comme une dépense dont on mesure mal les bénéfices. Néanmoins, si le fort engagement dont les professionnels font preuve limite les effets des sous-effectifs en période de crise, il ne peut suffire à lui seul.
La solution reste donc, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie qui augmenterait le nombre de professionnels au quotidien auprès des personnes âgées en établissement et à domicile.
Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
La canicule de 2003 avait été fatale à 15 000 personnes âgées, ce qui avait entraîné une prise de conscience de la population et de la classe politique, même si les effets concrets qui s'en sont suivis sont restés limités.
En 2015, 18 000 personnes étaient décédées dans l'indifférence générale, du fait de l’épidémie de grippe et de la canicule, comme si la surmortalité des anciens était une fatalité contre laquelle on ne peut rien.
L'AD-PA s'inscrit en faux par rapport à cette vision et a maintes fois rappelé la nécessité d’aller plus loin en renforçant prévention, lutte contre l’isolement et accompagnement quotidien des personnes âgées tant à domicile qu’en établissement.
L’investissement que cela nécessite apparait toujours a priori comme une dépense dont on mesure mal les bénéfices. Néanmoins, si le fort engagement dont les professionnels font preuve limite les effets des sous-effectifs en période de crise, il ne peut suffire à lui seul.
La solution reste donc, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie qui augmenterait le nombre de professionnels au quotidien auprès des personnes âgées en établissement et à domicile.
Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
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