mardi 30 septembre 2014

COMMUNIQUE : PLFSS 2015 : L’AD-PA NOTE L’AVANCEE SUR LA CASA ET RESTE VIGILANTE

Dans son Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), l’Etat a annoncé pour 2015 une augmentation de l’ONDAM médico-social de 2,2% (quand il était de 3% en 2014) soit une évolution inférieure à celle des prix et des salaires.

Compte tenu de cet arbitrage, l’AD-PA redit la nécessité pour l’Etat d’aller vers une logique de simplification afin d’alléger les contraintes, notamment budgétaires, qui pèsent sur le secteur.

L’Etat a par ailleurs indiqué que les crédits de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) non consommés à compter du 1er janvier seraient utilisés au financement d’un plan d’aide à l’investissement en faveur des personnes âgées.

L’AD-PA depuis 2013 a toujours réclamé, notamment par pétition ou plus récemment conférence de presse commune avec l’ensemble des retraités et personnes âgées, que l’intégralité de ces crédits soient affectés à l’aide aux personnes âgées. Elle note donc que les personnes âgées, familles et professionnels ont été entendus.

L’AD-PA continue néanmoins de demander que les politiques en faveur des personnes âgées bénéficient à la fois à celles vivant en établissements qu’à celles accompagnées à domicile ainsi qu’aux réponses aux besoins de coordination.

Pour le reste, L’AD-PA reste très vigilante quant à ce que ces crédits soient intégralement alloués à la CNSA sans diminution de son budget et à l’utilisation effective qui en sera faite.

L’AD-PA propose enfin à l’Etat d’examiner les conditions d’un retour au sein de la CNSA des crédits de la CASA détournés un an et demi durant au bénéfice du FSV.

mardi 16 septembre 2014

COMMUNIQUÉ : ENFIN LE PROJET DE LOI...

Ce mercredi 17, aura lieu le vote du projet de Loi d’adaptation de la société au vieillissement à l’Assemblée Nationale.

Le principal élément positif du projet de loi est simplement d’exister ; les débats ont permis de mettre en évidence les retards français et l’on verra s’ils permettront d’améliorer la place des aînés dans la société à travers les échanges publics qu’ils ont suscités.

En effet, avec des moyens modestes (les 650 millions de la CASA), les effets seront modestes, même s’ils ne doivent pas être méprisés dans cette période de choix économiques contraignants.

Désormais nous attendons :

- l’utilisation de termes positifs respectant vraiment nos aînés, surtout fragilisés ; dépendance ou perte d’autonomie, dévalorisants et négatifs, doivent être proscrits.

- un engagement sur l’arrêt des détournements de fonds régulièrement pratiqués au détriment des personnes âgées. Tous les crédits votés au Parlement pour les personnes âgées doivent être maintenus, ceux de la CNSA comme ceux de la CASA.

- la mise en place d’un financement pérenne de l’aide à domicile. Dans le cadre du collectif de l’Aide à Domicile, l’AD-PA demande la transformation du fonds d’urgence en fonds d’investissement et de garantie, et la réalisation d’une étude nationale des besoins et des coûts, pour faire la transparence sur les manipulations des Pouvoirs Publics sur l’aide à domicile.

- l’engagement de l’État auprès des 650 000 personnes vivant en Logements-Foyers ou Maisons de retraite et les 4 millions de proches concernés. Il s’agit de mettre fin à leur spoliation et sortir des modèles actuels corsetés et dépassés (ehpa et ehpad) pour aller vers une logique de domicile en sortant des normes bureaucratiques toujours sous financées qui frustrent personnes âgées, familles et professionnels.

Ainsi, l’AD-PA est opposée à toute instauration de «socle de prestation » qui renforcerait les dérives du passé.

L. ROSSIGNOL a promis des rencontres pour parler des personnes vivant en établissement. L’AD-PA y portera ces messages de simplification et de responsabilité.

jeudi 11 septembre 2014

COMMUNIQUÉ : LOGEMENTS FOYERS : L’AD-PA MITIGÉE

Dans le cadre de la loi vieillissement, l’Assemblée Nationale vient d’adopter en première lecture les dispositions concernant les Logements-Foyers désormais nommés Résidences Autonomie.

L’AD-PA est ravie de la reconnaissance de l’importance de ces structures et de la possibilité qu’elles accèdent à des financements pour leur rénovation.

Pour autant, l’association regrette l’adoption de « prestations minimales » qui est inquiétante : en effet ce dispositif (en contrepartie d’un forfait autonomie sous dimensionné financièrement) va accroître les obligations des structures sans qu’elles ne disposent des moyens d’y répondre ; on rapproche ainsi les Résidences Autonomie des Maisons de Retraites (ehpad) dans le système fou « normes bureaucratiques irréalisables / moyens financiers insuffisants ».

Au contraire, l’AD-PA considère que le mode de vie des résidents doit se rapprocher des attentes des Français, c’est-à-dire celui d’un vrai domicile (comme les résidences services).

Compte tenu de l’attachement des Français (largement rappelé par tous les députés) pour la logique du domicile, l’AD-PA considère que les Logements-Foyers et les Maisons de Retraite doivent se rapprocher du domicile et non l’inverse.

Pour les mêmes raisons, l’AD-PA est opposée aux « prestations socles » en Maison de Retraite.

lundi 8 septembre 2014

COMMUNIQUÉ : LOI VIEILLISSEMENT À L’ASSEMBLÉE

Le principal élément positif du projet de loi est simplement d’exister ; 
l’AD-PA espère qu’il mettra en évidence les retards français et permettra d’améliorer la place des aînés dans la société à travers les échanges publics qu’il suscitera.

Pour cela l’AD-PA attend :

- l’utilisation de termes positifs respectant vraiment nos aînés, surtout fragilisés. Dépendance ou perte d’autonomie, dévalorisants et négatifs, doivent être proscrits.

- un engagement sur l’arrêt des détournements de fonds régulièrement pratiqués au détriment des personnes âgées. Tous les crédits votés au Parlement pour les personnes âgées doivent être maintenus, ceux de la CNSA comme ceux de la CASA.

- la mise en place d’un financement pérenne de l’aide à domicile ; dans le cadre du collectif de l’Aide à Domicile, l’AD-PA demande la transformation du fonds d’urgence en fonds d’investissement et de garantie, et la réalisation d’une étude nationale des besoins et des coûts, pour faire la transparence sur les manipulations des Pouvoirs Publics sur l’aide à domicile.

- l’engagement de l’État auprès des 650 000 personnes vivant en Foyers Logements ou Maisons de retraite et les 4 millions de proches concernés. Il s’agit de mettre fin à leur spoliation et sortir des modèles actuels corsetés et dépassés (ehpa et ehpad) pour aller vers une logique de domicile en sortant des normes bureaucratiques toujours sous financées qui frustrent personnes âgées, familles et professionnels.
Ainsi, l’AD-PA s’oppose à toute instauration de « socle de prestation » qui renforcerait les dérives du passé.