mercredi 10 décembre 2014

COMMUNIQUÉ : DÉMARRAGE DES GROUPES DE TRAVAIL ÉTABLISSEMENTS PERSONNES ÂGÉES

E. CHAMPION, Directeur de Cabinet de L. ROSSIGNOL, a lancé hier les groupes de travail sur les établissements pour personnes âgées dans un climat d’échanges et de dialogue.

Ces réflexions seront placées dans le cadre des arbitrages financiers actuels ne prévoyant aucun moyen supplémentaire pour les personnes âgées vivant en établissement.

Dans ce cadre, l’AD-PA a indiqué qu’elle soutiendra toute proposition de simplification permettant aux professionnels de redéployer leur énergie au service direct des personnes âgées.

Dans ce même contexte, puisqu’il ne sera pas question d’adapter les moyens financiers aux objectifs d’aide aux personnes âgées, l’AD-PA demande aux Pouvoirs Publics d’indiquer comment ils souhaitent adapter la qualité aux moyens.

L’AD-PA attend, ainsi, de l’État qu’il rende cohérent ses discours sur les prestations attendues et les moyens accordés.

Au-delà, l’AD-PA maintient son projet d’amélioration de la qualité de l’aide aux personnes âgées grâce à son Plan Emploi Autonomie, en créant 200 000 emplois à domicile, en établissement, et dans les coordinations.

lundi 8 décembre 2014

COMMUNIQUÉ : Formation continue : Nouveau Master Dauphine IRTS Montrouge - AD-PA

Pour accompagner le développement et les évolutions du secteur gérontologique, l’Université Paris-Dauphine et l'Institut Régional de Travail Social Ile de France - Montrouge - Neuilly sur Marne en partenariat avec l’AD-PA s'associent pour créer le parcours de Master Management stratégique des services et établissements pour personnes âgées en formation continue. Ce parcours accueillera sa première promotion en mars 2015. 

Ce parcours de master Management stratégique des services et établissements pour personnes âgées vise à former les managers/cadres supérieurs d’établissements (EHPA, EHPAD….), de services (y compris d’aide et de soins à domicile), de résidences services et les responsables de la coordination de réseaux. 

Le management de ces organisations pour personnes âgées n’est pas un management technique mais un management des hommes qui accompagnent un public vulnérable.
« Il nous apparait nécessaire aujourd’hui d’intégrer dans un dispositif de formation aux fonctions de direction une bonne connaissance de la personne âgée. Ainsi, cette formation prévoit l’articulation entre une connaissance pointue des particularités de la population destinataire de l’offre de services aux personnes âgées, les exigences de qualité et de performance économique du secteur, le pilotage des établissements et le management du changement » explique Sandrine Dufour-Kippelen, maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, LEDa-LEGOS et co-directrice de ce parcours. 
« Le partenariat entre l’Université Paris-Dauphine et l’ IRTS Ile de France Montrouge–Neuilly sur Marne permet de répondre à ces différentes exigences de formation, en alliant enseignement universitaire de haut niveau, et interventions de professionnels impliqués de longue date dans le secteur gérontologique » ajoute Brigitte Berrat, responsable des Formations supérieures et de la Recherche à l’IRTS Ile de France Montrouge –Neuilly sur Marne.

Une formation ouverte aux professionnels du secteur médico-social et aux professionnels en reconversion

Cette formation diplômante de niveau 1 s’adresse à des cadres en poste souhaitant acquérir de nouvelles compétences, être en conformité avec le décret de 2007 sur la qualification des directeurs ; et à des personnes en reconversion professionnelle

Les modalités 
La formation débutera en mars 2015 et se déroulera sur 12 mois à l’Université Paris-Dauphine et à l’IRTS de Montrouge. Elle est organisée autour de cours structurés en modules, de conférences et de tutorat individuel pour le travail sur le projet en milieu professionnel.

Chaque module est spécialisé autour de thématiques complémentaires : Connaissance de l’environnement du secteur gérontologique ; de la personne âgée ; stratégie et pilotage des établissements et services aux personnes âgées ; la fonction de manager ; gestion de projet et accompagnement d’un projet en milieu professionnel.

Les directrices de ce parcours sont Sandrine Dufour-Kippelen (maître de conférences, Université Paris Dauphine, LEDa-LEGOS) et Brigitte Berrat (Responsable des Formations supérieures et de la Recherche - IRTS Montrouge- Neuilly sur Marne).


Pour tout contact 
Cécile FONDEUR, Université Paris-Dauphine : 01 44.05.41.03.
Pascal CHAMPVERT : 01 55.12.17.29.

mardi 2 décembre 2014

COMMUNIQUÉ : ECHEC DU PACTE DE RESPONSABILITE : L’ETAT PEUT CEPENDANT CREER 200.000 EMPLOIS

Le Ministre de l’Economie a déclaré ce matin considérer le pacte de responsabilité comme un échec malgré un investissement de près de 40 milliards d’euros.

Pour autant, l’Etat peut immédiatement créer 200.000 emplois.

En effet, début novembre l’AD-PA proposait aux pouvoirs publics un Plan Emploi Autonomie (PEA).

Le PEA prévoit la création de 200.000 emplois en établissements, services à domicile et coordinations pour personnes âgées pour un coût est de 7 milliards d’euros.

Compte tenu de la déclaration d’E. MACRON et des difficultés majeures que vivent les personnes âgées, l’AD-PA maintient sa proposition et appelle solennellement l’attention de l’Etat sur le PEA.

lundi 17 novembre 2014

COMMUNIQUÉ : PLAN MALADIES NEURO DÉGÉNÉRATIVES (PMND) : LES FINANCEMENTS ÉTANT ILLUSOIRES L’AD-PA ATTEND DES SIMPLIFICATIONS

L’État présente demain le PMND faisant suite aux précédents Plans Alzheimer.

Compte tenu du contexte économique, il y a fort à craindre, comme pour ses 2 prédécesseurs, que ce plan recycle les crédits déjà prévus pour les personnes âgées, sans aucun moyen nouveau. Pire le Plan Alzheimer précédent avait prévu des crédits qui n’ont été dépensés qu’à moitié compte tenu des choix de l’État, ce qui a conduit à des détournements, comme ceux du Lundi de Pentecôte, de la CNSA ou de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie).

Les annonces dans l’aide aux personnes âgées se succèdent ainsi, sans que les financements profitent aux personnes.

Tout au plus, ce nouveau Plan permettra-t-il, peut-être, comme les précédents, d’organiser la réflexion et l’organisation des Pouvoirs Publics autour de la problématique de l’aide aux personnes concernées.

Ce n’est jamais inutile, mais ne suffira pas à répondre aux réelles attentes des personnes, de leurs proches et des professionnels.

Pour le reste, l’AD-PA espère au moins une grande simplification concernant la création des dispositifs nouveaux (unités et équipes spécialisées à domicile ou en établissement).

lundi 3 novembre 2014

COMMUNIQUÉ : 200.000 EMPLOIS POUR AIDER NOS AINES

Des personnes âgées qui doivent manger trop rapidement.

Des personnes âgées maintenues en fauteuils roulants faute d’accompagnement.

Des personnes âgées enfermées à domicile et en établissements.

Des salariés parmi les plus exposés aux accidents du travail.

… et des millions de chômeurs !

Il y a un an, l’AD-PA proposait un dispositif de création d’emplois à partir des crédits de la CASA.

Compte tenu de l’aggravation de la situation économique et des difficultés majeures que vivent les personnes âgées, l’AD-PA propose un Plan Emploi Autonomie (PEA) de grande ampleur.

Le PEA prévoit la création de 200.000 emplois en établissements, services à domicile et coordinations pour personnes âgées.

Le coût est de 7 milliards d’euros pour 200.000 emplois créés, quand le CICE représente 20 milliards pour une hypothèse de création de 40.000 emplois par an.

Le financement peut être assuré par :
-  2,5 milliards d’économies sur les allocations chômage
- 4,5 milliards de remboursement par l’Assurance Maladie, l’État et les départements des crédits repris à la CNSA (lundi de Pentecôte – CASA)
- l’instauration d’une taxe sur les successions acceptée à l’unanimité par le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) en 2011
- l’allègement des cotisations sociales pour les structures associatives et publiques ne bénéficiant pas du CICE.

mardi 21 octobre 2014

COMMUNIQUÉ : COLLECTIF DE L'AIDE À DOMICILE

Où sont passés les 650 millions d’euros prélevés sur les retraites ?

Au premier jour de l’examen à l’Assemblée Nationale en séance publique du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2015, le collectif de l’Aide à Domicile lance une grande campagne de mobilisation pour que les fonds de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie), soit 650 millions prélevés sur les retraites, soient enfin alloués à l’accompagnement des personnes âgées.

Et vous M. Hollande, qui s’occupera de vous ? 

La campagne du Collectif de l’Aide à Domicile met en scène le Président de la République, le Premier Ministre et la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes vieillis, et les questionne : « Et vous M. Hollande, qui s’occupera de vous ? »
L’objectif : alerter sur le détournement de la CASA depuis 2013 et réclamer que les 650 millions d’euros prélevés cette année sur les retraites imposables soient enfin alloués à l’accompagnement des personnes âgées.

L’aide à l’autonomie est un «serpent de mer» examiné par les gouvernements successifs, sans résultat concret jusqu’à présent. Et pourtant il y a urgence à réformer le financement de l’aide à domicile aujourd’hui en grande difficulté.

Au-delà des difficultés de ce secteur en crise depuis 2009, il s’agit d’un véritable enjeu de société pour la population française dont l’attente principale est de bien vieillir à domicile, malgré le besoin d’aide à l’autonomie, grâce à un accompagnement de qualité soutenu par la Solidarité nationale.

Cette campagne de mobilisation est menée par 9 organisations du collectif de l’Aide à Domicile : ADESSADOMICILE, ADMR, AD-PA, FNAAFP/CSF, FNADEPA, FNAQPA, GENERATIONS MUTUALISTES, UNA, UNIOPSS.

Ensemble elles interviennent auprès de 2 millions de bénéficiaires et emploient plus de 220.000 salariés. 



L’ensemble de ces organisations et des professionnels de l’Aide à Domicile se sont rassemblées aujourd’hui face à l’Assemblée Nationale pour alerter les élus et donner le départ de cette campagne de mobilisation. 


Contact presse :
Sophie Nunziati - contact@collectifaideadomicile.fr - 
01 77 35 18 52 - 06 07 12 12 77



Le Collectif de l’Aide à Domicile
Regroupant des organismes à but non lucratif intervenant auprès des personnes âgées, en situation de handicap, ainsi que des familles, ce Collectif s’est créé à l’occasion de la table-ronde sur le financement de l’aide à domicile du 22 décembre 2009. Il a pour objet de porter les problématiques et les positions de leurs adhérents (structures d’aide à domicile, organismes mutualistes, associations représentatives des bénéficiaires), en menant à la fois des actions de sensibilisation et en s’inscrivant comme force de propositions. 

Cette campagne de mobilisation est menée par 9 organisations du collectif de l’Aide à Domicile : ADESSA DOMICILE, ADMR, AD-PA, FNAAFP/CSF, FNAD EPA, FNAQPA, GENERATIONS MUTUALISTES, UNA, UNIOPSS.

mardi 7 octobre 2014

COMMUNIQUÉ : CASA : LA CONFIRMATION DU MINISTERE

L’AD-PA a eu confirmation du Cabinet de la Ministre que les crédits de la CASA seraient bien, dès le 1er janvier 2015, intégralement alloués à l’aide à l’autonomie des personnes âgées via la CNSA.

L’AD-PA a toujours dénoncé les détournements depuis 2013 ; elle note donc avec satisfaction que les personnes âgées, familles et professionnels ont été entendus mais continue à demander le remboursement à la CNSA par le FSV des crédits 2013 et 2014.

Au-delà, l’AD-PA demeure vigilante pour que tous les crédits de la CNSA aillent bien à l’aide à l’autonomie des personnes âgées vivant à domicile comme en établissements.

mardi 30 septembre 2014

COMMUNIQUE : PLFSS 2015 : L’AD-PA NOTE L’AVANCEE SUR LA CASA ET RESTE VIGILANTE

Dans son Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), l’Etat a annoncé pour 2015 une augmentation de l’ONDAM médico-social de 2,2% (quand il était de 3% en 2014) soit une évolution inférieure à celle des prix et des salaires.

Compte tenu de cet arbitrage, l’AD-PA redit la nécessité pour l’Etat d’aller vers une logique de simplification afin d’alléger les contraintes, notamment budgétaires, qui pèsent sur le secteur.

L’Etat a par ailleurs indiqué que les crédits de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) non consommés à compter du 1er janvier seraient utilisés au financement d’un plan d’aide à l’investissement en faveur des personnes âgées.

L’AD-PA depuis 2013 a toujours réclamé, notamment par pétition ou plus récemment conférence de presse commune avec l’ensemble des retraités et personnes âgées, que l’intégralité de ces crédits soient affectés à l’aide aux personnes âgées. Elle note donc que les personnes âgées, familles et professionnels ont été entendus.

L’AD-PA continue néanmoins de demander que les politiques en faveur des personnes âgées bénéficient à la fois à celles vivant en établissements qu’à celles accompagnées à domicile ainsi qu’aux réponses aux besoins de coordination.

Pour le reste, L’AD-PA reste très vigilante quant à ce que ces crédits soient intégralement alloués à la CNSA sans diminution de son budget et à l’utilisation effective qui en sera faite.

L’AD-PA propose enfin à l’Etat d’examiner les conditions d’un retour au sein de la CNSA des crédits de la CASA détournés un an et demi durant au bénéfice du FSV.

mardi 16 septembre 2014

COMMUNIQUÉ : ENFIN LE PROJET DE LOI...

Ce mercredi 17, aura lieu le vote du projet de Loi d’adaptation de la société au vieillissement à l’Assemblée Nationale.

Le principal élément positif du projet de loi est simplement d’exister ; les débats ont permis de mettre en évidence les retards français et l’on verra s’ils permettront d’améliorer la place des aînés dans la société à travers les échanges publics qu’ils ont suscités.

En effet, avec des moyens modestes (les 650 millions de la CASA), les effets seront modestes, même s’ils ne doivent pas être méprisés dans cette période de choix économiques contraignants.

Désormais nous attendons :

- l’utilisation de termes positifs respectant vraiment nos aînés, surtout fragilisés ; dépendance ou perte d’autonomie, dévalorisants et négatifs, doivent être proscrits.

- un engagement sur l’arrêt des détournements de fonds régulièrement pratiqués au détriment des personnes âgées. Tous les crédits votés au Parlement pour les personnes âgées doivent être maintenus, ceux de la CNSA comme ceux de la CASA.

- la mise en place d’un financement pérenne de l’aide à domicile. Dans le cadre du collectif de l’Aide à Domicile, l’AD-PA demande la transformation du fonds d’urgence en fonds d’investissement et de garantie, et la réalisation d’une étude nationale des besoins et des coûts, pour faire la transparence sur les manipulations des Pouvoirs Publics sur l’aide à domicile.

- l’engagement de l’État auprès des 650 000 personnes vivant en Logements-Foyers ou Maisons de retraite et les 4 millions de proches concernés. Il s’agit de mettre fin à leur spoliation et sortir des modèles actuels corsetés et dépassés (ehpa et ehpad) pour aller vers une logique de domicile en sortant des normes bureaucratiques toujours sous financées qui frustrent personnes âgées, familles et professionnels.

Ainsi, l’AD-PA est opposée à toute instauration de «socle de prestation » qui renforcerait les dérives du passé.

L. ROSSIGNOL a promis des rencontres pour parler des personnes vivant en établissement. L’AD-PA y portera ces messages de simplification et de responsabilité.

jeudi 11 septembre 2014

COMMUNIQUÉ : LOGEMENTS FOYERS : L’AD-PA MITIGÉE

Dans le cadre de la loi vieillissement, l’Assemblée Nationale vient d’adopter en première lecture les dispositions concernant les Logements-Foyers désormais nommés Résidences Autonomie.

L’AD-PA est ravie de la reconnaissance de l’importance de ces structures et de la possibilité qu’elles accèdent à des financements pour leur rénovation.

Pour autant, l’association regrette l’adoption de « prestations minimales » qui est inquiétante : en effet ce dispositif (en contrepartie d’un forfait autonomie sous dimensionné financièrement) va accroître les obligations des structures sans qu’elles ne disposent des moyens d’y répondre ; on rapproche ainsi les Résidences Autonomie des Maisons de Retraites (ehpad) dans le système fou « normes bureaucratiques irréalisables / moyens financiers insuffisants ».

Au contraire, l’AD-PA considère que le mode de vie des résidents doit se rapprocher des attentes des Français, c’est-à-dire celui d’un vrai domicile (comme les résidences services).

Compte tenu de l’attachement des Français (largement rappelé par tous les députés) pour la logique du domicile, l’AD-PA considère que les Logements-Foyers et les Maisons de Retraite doivent se rapprocher du domicile et non l’inverse.

Pour les mêmes raisons, l’AD-PA est opposée aux « prestations socles » en Maison de Retraite.

lundi 8 septembre 2014

COMMUNIQUÉ : LOI VIEILLISSEMENT À L’ASSEMBLÉE

Le principal élément positif du projet de loi est simplement d’exister ; 
l’AD-PA espère qu’il mettra en évidence les retards français et permettra d’améliorer la place des aînés dans la société à travers les échanges publics qu’il suscitera.

Pour cela l’AD-PA attend :

- l’utilisation de termes positifs respectant vraiment nos aînés, surtout fragilisés. Dépendance ou perte d’autonomie, dévalorisants et négatifs, doivent être proscrits.

- un engagement sur l’arrêt des détournements de fonds régulièrement pratiqués au détriment des personnes âgées. Tous les crédits votés au Parlement pour les personnes âgées doivent être maintenus, ceux de la CNSA comme ceux de la CASA.

- la mise en place d’un financement pérenne de l’aide à domicile ; dans le cadre du collectif de l’Aide à Domicile, l’AD-PA demande la transformation du fonds d’urgence en fonds d’investissement et de garantie, et la réalisation d’une étude nationale des besoins et des coûts, pour faire la transparence sur les manipulations des Pouvoirs Publics sur l’aide à domicile.

- l’engagement de l’État auprès des 650 000 personnes vivant en Foyers Logements ou Maisons de retraite et les 4 millions de proches concernés. Il s’agit de mettre fin à leur spoliation et sortir des modèles actuels corsetés et dépassés (ehpa et ehpad) pour aller vers une logique de domicile en sortant des normes bureaucratiques toujours sous financées qui frustrent personnes âgées, familles et professionnels.
Ainsi, l’AD-PA s’oppose à toute instauration de « socle de prestation » qui renforcerait les dérives du passé.

lundi 4 août 2014

Communiqué : ORDRE NATIONAL INFIRMIERS : L’AD-PA PROPOSE LE DROIT D’OPTION

La version du projet de loi Santé en cours d’examen ne fait plus apparaitre la clause supprimant l’obligation pour les infirmiers salariés de s’inscrire à l’Ordre National des Infirmiers.

L’AD-PA rejoint la FNADEPA et la FHF pour que M. TOURAINE maintienne sa position, qui était également celle de R. BACHELOT, de supprimer cette obligation.


L’AD-PA appelle par ailleurs la Ministre à aller au-delà en rendant cette inscription facultative, notamment pour les infirmiers salariés de services à domicile et établissements pour personnes âgées.

vendredi 18 juillet 2014

L’AD-PA PEUT APPROUVER LE PROJET SUR L’AVENIR DE L’ANESM



Le Ministère a présenté un projet prévoyant que l’ANESM (Agence Nationale de l’Évaluation et de la Qualité des Établissements et Services Sociaux et Médico- Sociaux) serait adossée sur l’HAS (Haute Autorité de Santé) qui assurerait ses fonctions supports (payes, marchés publics).

L’AD-PA peut approuver ce rapprochement dès lors que les engagements pris par l’État seront respectés :


- Les 3 postes ainsi économisés par l’ANESM restent au sein de l’Agence pour renforcer les fonctions d’évaluation.


- Les instances de l’ANESM (Conseil d’Administration (ou Assemblée Générale), COS (Comité d’Orientation Stratégique) et Conseil scientifique) sont maintenues.


- Le rapprochement avec l’HAS se limite au fonctionnement, et la spécificité de l’évaluation médico-sociale est reconnue et maintenue sans dissolution dans les démarches sanitaires de l’HAS. 

vendredi 11 juillet 2014

ÉVALUATION EXTERNE : L’AD-PA MAINTIENT SA SATISFACTION SUR L’ASSOUPLISSEMENT PRÉVU

Le projet de décret sur le lien évaluation externe autorisation présenté à l'ANESM il y a 10 jours a été examiné par le CNOSS ce jeudi. Il maintient la date prévue du 1er janvier 2015, mais assouplit considérablement les conséquences d’un retard pour les structures concernées.

En effet, celles-ci, dans le cadre du renouvellement de leur autorisation, devront après le 2 Janvier 2015 produire simplement leur évaluation externe.

S'il ne s'agit pas d'un report que l'État a refusé, cette disposition constitue une simplification majeure à laquelle le CNOSS a donné un avis favorable à l'unanimité.

L'AD-PA tient à souligner la qualité du travail réalisé sur ce point par la DGCS, grandement facilité par l'ANESM, sa Présidente et son Directeur.

Cette simplification ne doit en rien faire oublier tout l’intérêt des évaluations interne et externe ; L'AD-PA conseille donc aux structures qui n’ont pu procéder à cette disposition de mettre à profit les nouvelles dispositions pour s’engager dans la démarche au plus vite. L'association rappelle qu’elle aide ses adhérents en difficulté sur ces sujets importants, pour améliorer la qualité des services apportés aux personnes âgées, à domicile et en établissement.

mardi 8 juillet 2014

CONSEIL DE LA CNSA ENCORE DES DÉTOURNEMENTS ?

L'AD-PA est très inquiète quant à de nouveaux détournements au détriment des personnes âgées.

En premier lieu, elle a demandé que toute la transparence soit faite sur les 170 millions repris à la CNSA pour financer les Départements.

Outre des règles de répartition opaques entre les Départements, toute la clarté doit être faite dans l'utilisation des crédits pour s'assurer que l’argent prévu pour les personnes âgées va bien aux personnes âgées.

Pire que cela, l’AD-PA est très inquiète sur les 650 millions de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie). Payée par les retraités, depuis avril 2013, elle devait aller à l'aide aux personnes âgées les plus fragiles, mais en a été détournée depuis sa création au prétexte que la loi vieillissement n'a pas encore été votée. Or, la loi en cours de préparation risque de n'entrer en vigueur que courant 2015. L'AD-PA rappelle qu’elle a proposé que la CASA soit allouée dès le 1er janvier 2015 à l’aide aux personnes âgées à raison de 100 millions pour les personnes à domicile, 100 millions pour les personnes en établissement et 15 millions pour les actions de coordinations sur les 4 premiers mois de 2015.

Par ailleurs, l'AD-PA, avec l'ensemble des organisations de personnes âgées, personnes handicapées et professionnels (GR 31), a dénoncé l'ampleur des crédits repris sur l'enveloppe destinée aux ainés dans le cadre du plan d'économie en cours. En effet, l'effort demandé sur ce budget est nettement supérieur à celui exigé dans le reste de la protection sociale.

Enfin l'AD-PA a insisté avec les autres organisations du secteur sur la nécessité de trouver des solutions pérennes pour les intervenants de l'aide à domicile

mercredi 2 juillet 2014

ÉVALUATION EXTERNE : L’AD-PA SATISFAITE DE L’ASSOUPLISSEMENT PRÉVU

COMMUNIQUÉ
30 juin 2014


ÉVALUATION EXTERNE :
L’AD-PA SATISFAITE DE L’ASSOUPLISSEMENT PRÉVU


Depuis près de 2 ans l’AD-PA alerte les Pouvoirs Publics (État, ANESM) sur le risque que de nombreux établissements et services à domicile n’aient pas effectué leur évaluation externe au 2 janvier 2015 comme prévu.

L’AD-PA a donc demandé à plusieurs reprises le report de l’échéance.

L’État s’y opposait en s’appuyant sur l’intérêt de la démarche d’évaluation, que l’AD-PA n’a jamais contesté, dans l’intérêt des bénéficiaires et même des professionnels.

Un compromis a donc été trouvé puisqu’un projet de décret maintient les dates prévues, mais assouplit considérablement les conséquences d’un retard pour les structures concernées.

En effet, celles-ci, dans le cadre d’un renouvellement de leur autorisation, devront produire simplement leur évaluation externe d’ici mi 2016.

Ce projet de décret a été présenté à la Commission de l’ANESM créée pour examiner ces questions à la demande de l’AD-PA et du CNRPA.

L’AD-PA est satisfaite de cette mesure qui est un premier pas important dans le cadre des mesures de simplification que l’Association appelle fortement de ses vœux en cette période de grandes tensions budgétaires.

Pour autant, l’AD-PA rappelle tout l’intérêt des évaluations interne et externe ; elle conseille aux structures qui n’ont pu procéder à cette disposition de s’engager dans la démarche au plus vite et rappelle qu’elle aide ses adhérents en difficulté sur ces sujets importants, pour améliorer la qualité des services apportés aux personnes âgées, à domicile et en établissement.

vendredi 27 juin 2014

COMMUNIQUÉ
27 juin 2014


PLFSS RECTIFICATIF : L’ETAT CONTINUE DE
DETOURNER L’ARGENT DES PERSONNES AGEES


Dans son Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale Rectificatif (PLFSSR), l’Etat prévoit de supprimer 43 millions d’euros de crédits initialement destinés à l’aide aux personnes âgées.

Après avoir détourné, 2 années durant les crédits de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) payée par l’ensemble des retraités, l’Etat fait lourdement supporter ses choix budgétaires aux personnes âgées.

En cette période de forte contrainte économique, le secteur de l’aide aux personnes âgées est ainsi, de façon injuste, le plus durement touché de l’ensemble du secteur médico-social.

Au moment où ce discute le projet de Loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement, détourner l’argent de la grand-mère pour boucler les fins de mois est éthiquement inexplicable.

Au moment où le chômage connait une forte hausse, ne pas créer des centaines de milliers d’emplois non délocalisables afin de mieux accompagner nos ainés est économiquement inexplicable.

mercredi 11 juin 2014

11 JUIN : JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA MALTRAITANCE DES PERSONNES ÂGÉES : COMPRENDRE ET AGIR


COMMUNIQUÉ
10 juin 2014


11 JUIN :
JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA MALTRAITANCE DES PERSONNES ÂGÉES : COMPRENDRE ET AGIR


La société

Cette journée et les colloques qui se déroulent sont utiles car ils concourent à la prise de conscience collective.

En effet un climat sociétal qui dévalorise la personne âgée (et, a fortiori, quand elle est fragilisée) ne favorise pas le développement du respect, premier rempart contre la maltraitance.
La discrimination par l’âge (âgisme) est encore trop répandue ; que dire de déclarations visant à interdire le vote des plus de 80 ans ou de magazines titrant « Interdit de vieillir » ?

Les pervers et les cupides

Les plus exceptionnelles mais les plus spectaculaires, les maltraitances dues à ce type d’individus (voisins, familles ou professionnels) peuvent être verbales, psychologiques, financières voire physiques.
L’AD-PA soutient les efforts des Pouvoirs Publics pour que les victimes et les témoins puissent être écoutés et dénoncent ces situations à la police ou à la justice afin que de telles pratiques soient sévèrement sanctionnées.

Les familles et les professionnels piégés

Le plus souvent à domicile pour les familles (où se déroulent 80% des maltraitances contre 20% en établissement), à domicile ou en établissement pour les professionnels, les difficultés (hormis les cas précédents) naissent de l’épuisement des uns et des autres ; ces actions involontaires s’apparentent plus à une insuffisante bien-traitance : prise en compte incomplète des attentes de la personne, délais trop longs dans la réponse, accompagnement trop rapide dans les actes quotidiens, écoute insuffisante …
Au-delà de l’amélioration de l’information et de la formation, l’essentiel reste la nécessité d’augmenter le nombre de professionnels aidant les personnes âgées à domicile ou en établissement.
La Cour des Comptes rappelait dans son rapport de 2005 que les besoins des personnes âgées sont couverts à moitié dans notre pays.

En ce lendemain de Pentecôte, on voit bien comment l’organisation des financements est le rempart indispensable à la promotion de la bientraitance.