Les fantasmes
La société contemporaine est profondément âgiste : un récent rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé indique que l'âgisme est une discrimination en passe de devenir plus universelle que le racisme et le sexisme. Dans ce cadre, l'annonce de l'augmentation du nombre de centenaires génère les peurs les plus incroyables et les plus absurdes ; face à ses peurs basées sur des a priori dévalorisant systématiquement l'avancée en âge et les plus âgés, il est indispensable de regarder la réalité en face.
La réalité
Un grand nombre de centenaires et de personnes âgées indique à l'ensemble de la Société que la vie peut être longue.
- 80 % des plus de 80 ans vont bien. Même s’ils courent moins vite qu'à 60 - 40 ou 20 ans leur état de santé physique et psychique est tout à fait satisfaisant.
- Ces plus de 80 ans contribuent à l'activité économique en tant que consommateurs, que ce soit dans le domaine des loisirs, du tourisme et de la santé ; de plus, nombre d'entre eux ont des activités bénévoles dans les associations ou à titre privé en assurant par exemple la garde de leurs petits-enfants ou arrières petits-enfants.
- Les 20 % qui ont besoin d'être aidés pour leur autonomie sont tout aussi fondamentaux pour l'économie car les aider mieux à domicile ou en établissement peut créer des centaines de milliers d'emplois pour les plus jeunes.
Contre l'âgisme et les préjugés la démarche efficace consiste donc bien à prendre conscience des réalités afin de promouvoir une Société respectueuse de tous les âges de la vie et de tous, jeunes comme vieux.
lundi 28 novembre 2016
mercredi 26 octobre 2016
L'AD-PA S’ADRESSE AUX CANDIDATS
Ainsi, en dépit des engagements du Président Sarkozy puis du Président Hollande, les avancées en termes d’aide aux personnes âgées fragilisées restent très faibles.
Du point de vue économique, tous les experts indiquent que mieux aider les personnes fragilisées est créateur de centaines de milliers d’emplois, et le Conseil Économique Social et Environnemental a proposé à l’unanimité en 2011 les moyens de financer ces aides.
Le problème n’étant pas économique, l’AD-PA y voit l’expression, inconsciente, chez nos responsables politiques, de l’âgisme qui traverse toute la société française et donc y compris la classe politique.
L'AD-PA demande aux élus de mettre en évidence la réalité de l’âgisme, et d’en souligner le caractère intolérable, comme ils l'ont fait pour le racisme, l'antisémitisme, le sexisme ou l'homophobie.
En effet, cette discrimination concerne d’abord les personnes très âgées, très fragilisées en tant que symbole de ce que sont les vieux ; mais elle impacte aussi tous les Français auxquels il est en permanence assigné d'être jeune, de faire jeune, ce qui les prive de la capacité à accepter leur âge et renforce incontestablement le mal être ambiant.
Le prochain colloque de l’AD-PA le 21 novembre prolongera cette réflexion sur l’âgisme.
jeudi 13 octobre 2016
AIDE AUX PERSONNES AGEES : LES ARBITRAGES POLITIQUES RESTENT INDISPENSABLES
Le Conseil d’Analyse Economique (CAE), instance placée auprès du Premier Ministre, a publié ce jeudi une note sur l’aide aux personnes âgées.
Au-delà d’un simple comparateur de prix tel qu’annoncé par le gouvernement pour la mi-décembre, le CAE préconise d’aller plus loin (correction des faiblesses du système de l’aide à l’autonomie, instauration de normes minimales des effectifs de personnels, évolution du financement, ...).
L’AD-PA soutient toute démarche visant à une meilleure transparence et information. Pour autant, compte tenu de la complexité de la règlementation actuelle, notamment en matière de tarification, elle rejoint l’analyse du CAE.
Une meilleure information n’apporte, en effet, aucune réponse au problème majeur que constitue le prix payé, insupportable en établissement et de plus en plus lourd à domicile, pour les personnes âgées et leurs familles.
L’AD-PA attend donc des pouvoirs publics qu’ils aillent plus loin.
D’une part, en adoptant les arbitrages nécessaires à une réelle diminution du prix payé par les personnes âgées et leurs familles en établissements.
D’autre part, en mettant en œuvre un fonds de l’aide à domicile garantissant un réel financement à la hauteur des coûts de fonctionnement des services.
La solution reste ainsi, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie. Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
Au-delà d’un simple comparateur de prix tel qu’annoncé par le gouvernement pour la mi-décembre, le CAE préconise d’aller plus loin (correction des faiblesses du système de l’aide à l’autonomie, instauration de normes minimales des effectifs de personnels, évolution du financement, ...).
L’AD-PA soutient toute démarche visant à une meilleure transparence et information. Pour autant, compte tenu de la complexité de la règlementation actuelle, notamment en matière de tarification, elle rejoint l’analyse du CAE.
Une meilleure information n’apporte, en effet, aucune réponse au problème majeur que constitue le prix payé, insupportable en établissement et de plus en plus lourd à domicile, pour les personnes âgées et leurs familles.
L’AD-PA attend donc des pouvoirs publics qu’ils aillent plus loin.
D’une part, en adoptant les arbitrages nécessaires à une réelle diminution du prix payé par les personnes âgées et leurs familles en établissements.
D’autre part, en mettant en œuvre un fonds de l’aide à domicile garantissant un réel financement à la hauteur des coûts de fonctionnement des services.
La solution reste ainsi, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie. Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
mardi 4 octobre 2016
PRÉ-BILAN DU QUINQUENNAT SUR L’AIDE AUX PERSONNES ÂGÉES
Ce matin le Président de la République, accompagné de M. TOURAINE et P. BOISTARD, faisait l’analyse des développements de la Loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement et présentait ainsi un pré-bilan du quinquennat sur la politique en faveur des aînés.
• Bien sûr des éléments positifs :
M. TOURAINE a d’emblée rappelé que le mot « dépendance » est une faute de vocabulaire, constat essentiel aux yeux de l’AD-PA et le Président a indiqué que la semaine bleue devait être la semaine bleu, blanc, rouge. Positif aussi l’augmentation de l’APA à domicile, PAERPA1, le futur crédit d’impôt à domicile, le rappel par le Président et P. BOISTARD de la nécessité d’une société bienveillante et solidaire à l’égard des aînés.
• Mais un réel malaise :
Tout d’abord pas un mot sur les millions de personnes concernées pour elles-mêmes ou leurs proches par la vie en établissement, si ce n’est quelques généralités parfois maladroites. Ensuite une insistance sur la vie à domicile le plus longtemps possible qui tourne le dos à des décennies privilégiant le choix de la personne âgée, et mythifie le domicile sans se donner les moyens d’y accompagner suffisamment bien les personnes ni d’y considérer les salariés comme ils le devraient.
Surtout malaise face aux choix budgétaires arrêtés jusqu’à présent. F. HOLLANDE a su mettre en place un début de financement pour l’aide à l’autonomie à travers la CASA2 ; mais pour n’avoir pas arbitré sur son utilisation, les deux Gouvernements de F. HOLLANDE resteront ceux qui auront le plus détourné à d’autres fins les crédits initialement prévus pour les personnes âgées ; situation d’autant plus insupportable que l’Etat annonce désormais officiellement le détournement des crédits de la CNSA pour financer le RSA et la Sécurité sociale.
Il reste encore beaucoup de distance entre les paroles et les actes. Les personnes âgées en paient le prix. Les Français le ressentent, ce qui fonde sans doute le malaise qu’ils ressentent à l’égard des hommes et femmes politiques. A eux de rétablir la confiance d’ici mi 2017, notamment en utilisant la CASA à ceux pourquoi elle a été créée.
• Bien sûr des éléments positifs :
M. TOURAINE a d’emblée rappelé que le mot « dépendance » est une faute de vocabulaire, constat essentiel aux yeux de l’AD-PA et le Président a indiqué que la semaine bleue devait être la semaine bleu, blanc, rouge. Positif aussi l’augmentation de l’APA à domicile, PAERPA1, le futur crédit d’impôt à domicile, le rappel par le Président et P. BOISTARD de la nécessité d’une société bienveillante et solidaire à l’égard des aînés.
• Mais un réel malaise :
Tout d’abord pas un mot sur les millions de personnes concernées pour elles-mêmes ou leurs proches par la vie en établissement, si ce n’est quelques généralités parfois maladroites. Ensuite une insistance sur la vie à domicile le plus longtemps possible qui tourne le dos à des décennies privilégiant le choix de la personne âgée, et mythifie le domicile sans se donner les moyens d’y accompagner suffisamment bien les personnes ni d’y considérer les salariés comme ils le devraient.
Surtout malaise face aux choix budgétaires arrêtés jusqu’à présent. F. HOLLANDE a su mettre en place un début de financement pour l’aide à l’autonomie à travers la CASA2 ; mais pour n’avoir pas arbitré sur son utilisation, les deux Gouvernements de F. HOLLANDE resteront ceux qui auront le plus détourné à d’autres fins les crédits initialement prévus pour les personnes âgées ; situation d’autant plus insupportable que l’Etat annonce désormais officiellement le détournement des crédits de la CNSA pour financer le RSA et la Sécurité sociale.
Il reste encore beaucoup de distance entre les paroles et les actes. Les personnes âgées en paient le prix. Les Français le ressentent, ce qui fonde sans doute le malaise qu’ils ressentent à l’égard des hommes et femmes politiques. A eux de rétablir la confiance d’ici mi 2017, notamment en utilisant la CASA à ceux pourquoi elle a été créée.
vendredi 30 septembre 2016
JOURNEE INTERNATIONALE DES PERSONNES AGEES : LUTTER CONTRE L’AGISME
Ce 1er octobre a lieu la Journée internationale des personnes âgées.
A cette occasion, l’ONU rappelle que les droits des personnes âgées sont indissociables des principes qu’elle énonce et que la discrimination envers les personnes âgées (âgisme) est une attitude largement répandue.
La discrimination par l’âge est une discrimination qui doit être combattue selon les textes officiels européens et français, au même titre que le racisme, l’antisémitisme, le sexisme ou l’homophobie.
Le problème de l’âgisme est que cette discrimination est tellement répandue dans l’ensemble de la société, qu’elle n’est pas reconnue comme telle. Il est en effet de bon ton, voire poli, de dire à une personne qu’elle fait plus jeune que son âge comme si pour être accepté un noir devait faire «blanc», un juif devait faire «chrétien», ou une femme être viril !
Faire évoluer le regard de la Société sur le grand âge, favoriser la citoyenneté des personnes âgées, lutter contre l’âgisme, ... sont autant de thèmes sur lesquels l’AD-PA se mobilise depuis de nombreuses années et développera le 21 novembre prochain lors de son colloque national annuel « Le plaisir au travail auprès des personnes âgées dans un contexte âgiste ».
A cette occasion, l’ONU rappelle que les droits des personnes âgées sont indissociables des principes qu’elle énonce et que la discrimination envers les personnes âgées (âgisme) est une attitude largement répandue.
La discrimination par l’âge est une discrimination qui doit être combattue selon les textes officiels européens et français, au même titre que le racisme, l’antisémitisme, le sexisme ou l’homophobie.
Le problème de l’âgisme est que cette discrimination est tellement répandue dans l’ensemble de la société, qu’elle n’est pas reconnue comme telle. Il est en effet de bon ton, voire poli, de dire à une personne qu’elle fait plus jeune que son âge comme si pour être accepté un noir devait faire «blanc», un juif devait faire «chrétien», ou une femme être viril !
Faire évoluer le regard de la Société sur le grand âge, favoriser la citoyenneté des personnes âgées, lutter contre l’âgisme, ... sont autant de thèmes sur lesquels l’AD-PA se mobilise depuis de nombreuses années et développera le 21 novembre prochain lors de son colloque national annuel « Le plaisir au travail auprès des personnes âgées dans un contexte âgiste ».
jeudi 29 septembre 2016
RENCONTRE AVEC LES FEDERATIONS DE L’AIDE A DOMICILE : L’ETAT CONFIRME LES DETOURNEMENTS DE CREDITS 
Ce jeudi 29 septembre, les fédérations de l’aide à domicile étaient invitées à une rencontre avec le cabinet de P. BOISTARD afin de faire le point sur la mise en œuvre de la Loi d’adaptation de la société au vieillissement.
L’AD-PA tient à saluer la récente annonce de la Ministre visant à doubler le fonds destiné à soutenir le secteur et l’attention portée par son cabinet aux éléments concrets et pratiques de mise en œuvre de la Loi.
Pour autant, ce « coup de pouce » de 50 millions d’euros montre que l’Etat n’a toujours pas pris la mesure de la crise majeure que connait le secteur de l’aide à domicile.
Pire, ce dernier annonce officiellement allouer 50 millions d’euros issus de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) au financement du RSA, alors que celle-ci a été initialement créée pour améliorer l’aide aux personnes âgées.
L’AD-PA a donc redit sa totale opposition à ces manœuvres de détournement répétées et rappelé les mesures urgentes qui s’imposent :
- Utiliser, conformément au vote des parlementaires, l’ensemble des réserves de la CNSA et crédits de la CASA exclusivement à l’aide aux personnes âgées et handicapées
- Créer un réel financement à la hauteur des besoins et attentes des personnes âgées ainsi que des coûts de fonctionnement des services d’aide
- Contrôler les sommes allouées aux départements afin de s’assurer qu’elles bénéficient effectivement aux personnes âgées.
L’AD-PA tient à saluer la récente annonce de la Ministre visant à doubler le fonds destiné à soutenir le secteur et l’attention portée par son cabinet aux éléments concrets et pratiques de mise en œuvre de la Loi.
Pour autant, ce « coup de pouce » de 50 millions d’euros montre que l’Etat n’a toujours pas pris la mesure de la crise majeure que connait le secteur de l’aide à domicile.
Pire, ce dernier annonce officiellement allouer 50 millions d’euros issus de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) au financement du RSA, alors que celle-ci a été initialement créée pour améliorer l’aide aux personnes âgées.
L’AD-PA a donc redit sa totale opposition à ces manœuvres de détournement répétées et rappelé les mesures urgentes qui s’imposent :
- Utiliser, conformément au vote des parlementaires, l’ensemble des réserves de la CNSA et crédits de la CASA exclusivement à l’aide aux personnes âgées et handicapées
- Créer un réel financement à la hauteur des besoins et attentes des personnes âgées ainsi que des coûts de fonctionnement des services d’aide
- Contrôler les sommes allouées aux départements afin de s’assurer qu’elles bénéficient effectivement aux personnes âgées.
vendredi 2 septembre 2016
BILAN CANICULE 2016 : LES PERSONNES AGEES ENCORE FORTEMENT TOUCHEES
Une récente analyse de l'Institut de Recherche pour la valorisation des données de SANté (IRSAN) vient de révéler une surmortalité de près de 15% chez les personnes âgées de plus de 85 ans au cours de l’épisode caniculaire de cette fin août 2016.
La canicule de 2003 avait été fatale à 15 000 personnes âgées, ce qui avait entraîné une prise de conscience de la population et de la classe politique, même si les effets concrets qui s'en sont suivis sont restés limités.
En 2015, 18 000 personnes étaient décédées dans l'indifférence générale, du fait de l’épidémie de grippe et de la canicule, comme si la surmortalité des anciens était une fatalité contre laquelle on ne peut rien.
L'AD-PA s'inscrit en faux par rapport à cette vision et a maintes fois rappelé la nécessité d’aller plus loin en renforçant prévention, lutte contre l’isolement et accompagnement quotidien des personnes âgées tant à domicile qu’en établissement.
L’investissement que cela nécessite apparait toujours a priori comme une dépense dont on mesure mal les bénéfices. Néanmoins, si le fort engagement dont les professionnels font preuve limite les effets des sous-effectifs en période de crise, il ne peut suffire à lui seul.
La solution reste donc, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie qui augmenterait le nombre de professionnels au quotidien auprès des personnes âgées en établissement et à domicile.
Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
La canicule de 2003 avait été fatale à 15 000 personnes âgées, ce qui avait entraîné une prise de conscience de la population et de la classe politique, même si les effets concrets qui s'en sont suivis sont restés limités.
En 2015, 18 000 personnes étaient décédées dans l'indifférence générale, du fait de l’épidémie de grippe et de la canicule, comme si la surmortalité des anciens était une fatalité contre laquelle on ne peut rien.
L'AD-PA s'inscrit en faux par rapport à cette vision et a maintes fois rappelé la nécessité d’aller plus loin en renforçant prévention, lutte contre l’isolement et accompagnement quotidien des personnes âgées tant à domicile qu’en établissement.
L’investissement que cela nécessite apparait toujours a priori comme une dépense dont on mesure mal les bénéfices. Néanmoins, si le fort engagement dont les professionnels font preuve limite les effets des sous-effectifs en période de crise, il ne peut suffire à lui seul.
La solution reste donc, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie qui augmenterait le nombre de professionnels au quotidien auprès des personnes âgées en établissement et à domicile.
Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
mardi 23 août 2016
FORTES CHALEURS : L’AD-PA RAPPELLE LES MESURES QUI S’IMPOSENT
Les fortes chaleurs en prévision font penser au drame de la canicule de 2003.
Les liens avec les services météo, plans d’alerte, interventions à tous les niveaux de l’Etat sont autant d’éléments d’amélioration issus de l’expérience de 2003.
Pour autant, ce drame comme celui des 18 000 morts dans l'indifférence générale de 2015, du fait de l'épidémie de grippe et de l’épisode caniculaire, montrent que les choses ont bien peu évolué concernant les retards français en matière d’aide aux personnes âgées.
La question majeure reste celle de l’accompagnement au quotidien de nos aînés tant à domicile qu’en établissement.
L’AD-PA ne peut que redire cette nécessité de prévention quotidienne et rappeler que la solution est donc, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie.
Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
Les liens avec les services météo, plans d’alerte, interventions à tous les niveaux de l’Etat sont autant d’éléments d’amélioration issus de l’expérience de 2003.
Pour autant, ce drame comme celui des 18 000 morts dans l'indifférence générale de 2015, du fait de l'épidémie de grippe et de l’épisode caniculaire, montrent que les choses ont bien peu évolué concernant les retards français en matière d’aide aux personnes âgées.
La question majeure reste celle de l’accompagnement au quotidien de nos aînés tant à domicile qu’en établissement.
L’AD-PA ne peut que redire cette nécessité de prévention quotidienne et rappeler que la solution est donc, comme l'ont fait nos voisins européens, de mettre en place une véritable prestation autonomie.
Nicolas Sarkozy et François Hollande l'avaient tous les deux promis sans l'avoir fait. Ce devra donc être un des enjeux majeurs du quinquennat qui s'ouvrira en 2017.
jeudi 23 juin 2016
COMMUNIQUÉ : TARIFICATION DES ÉTABLISSEMENTS : L'AD-PA ATTEND SOUPLESSE ET SIMPLIFICATION
La troisième réunion de concertation relative à la réforme de la tarification des établissements pour personnes âgées qui s'est déroulée ce 22 juin a permis quelques avancées.
Compte tenu des choix financiers contraints des pouvoirs publics, l'AD-PA avait appelé à une réforme permettant une grande simplification de toutes les procédures.
L'Etat a montré lors de cette réunion avoir pris en compte ces attentes sur certains points (libre affectation des résultats, fongibilité entre sections tarifaires, possibilité de CPOM inter-établissements, simplification du dialogue de gestion, ...). L’AD-PA en est satisfaite.
Pour autant, d'autres mesures du projet de réforme (taux de minoration des forfaits "soin" et "dépendance", seuil d'occupation irréaliste, sanction déséquilibrée en cas de non signature de CPOM, ...) restent encore à travailler.
Aussi, l'AD-PA reste en attente de l'inscription des avancées de ce mercredi dans les projets de décrets et vigilante quant aux mesures d'une rigidité encore excessive par rapport aux nécessités de simplification reconnues par tous.
Compte tenu des choix financiers contraints des pouvoirs publics, l'AD-PA avait appelé à une réforme permettant une grande simplification de toutes les procédures.
L'Etat a montré lors de cette réunion avoir pris en compte ces attentes sur certains points (libre affectation des résultats, fongibilité entre sections tarifaires, possibilité de CPOM inter-établissements, simplification du dialogue de gestion, ...). L’AD-PA en est satisfaite.
Pour autant, d'autres mesures du projet de réforme (taux de minoration des forfaits "soin" et "dépendance", seuil d'occupation irréaliste, sanction déséquilibrée en cas de non signature de CPOM, ...) restent encore à travailler.
Aussi, l'AD-PA reste en attente de l'inscription des avancées de ce mercredi dans les projets de décrets et vigilante quant aux mesures d'une rigidité encore excessive par rapport aux nécessités de simplification reconnues par tous.
mardi 14 juin 2016
15 JUIN : JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA MALTRAITANCE DES PERSONNES ÂGÉES : COMPRENDRE ET AGIR
La société
Cette journée est utile car elle concourt à la prise de conscience collective.
En effet un climat sociétal qui dévalorise la personne âgée (et, a fortiori, quand elle est fragilisée) ne favorise pas le développement du respect, premier rempart contre la maltraitance.
La discrimination parl’âge (âgisme) est encore trop répandue ; que dire de déclarations visant à interdire le vote des plus de 80 ans ou de magazines titrant « Interdit de vieillir »?
Les pervers et les cupides
Les plus exceptionnelles mais les plus spectaculaires, les maltraitances dues à ce type d’individus (voisins, familles ou professionnels) peuvent être verbales, psychologiques, financières voire physiques.
L’AD-PA soutient les efforts des Pouvoirs Publics pour que les victimes et les témoins puissent être écoutés et dénoncent ces situations à la police ou à la justice afin que de telles pratiques soient sévèrement sanctionnées.
Les familles et les professionnels piégés
Le plus souvent à domicile pour les familles (où se déroulent 80% des maltraitances contre 20% en établissement), à domicile ou en établissement pour les professionnels, les difficultés (hormis les cas précédents) naissent de l’épuisement des uns et des autres ; ces actions involontaires s’apparentent plus à une insuffisante bien-traitance : prise en compte incomplète des attentes de la personne, délais trop longs dans la réponse, accompagnement trop rapide dans les actes quotidiens, écoute insuffisante...
Au-delà de l’amélioration de l’information et de la formation, l’essentiel reste la nécessité d’augmenter le nombre de professionnels aidant les personnes âgées à domicile ou en établissement.
La Cour des Comptes rappelait dans son rapport de 2005 que les besoins des personnes âgées sont couverts à moitié dans notre pays.
A quelques jours du lundi de Pentecôte, on voit bien comment l’organisation des financements est le rempart indispensable à la promotion de la bientraitance.
lundi 6 juin 2016
SUICIDE DES PERSONNES ÂGÉES : COMPRENDRE ET AGIR
Près d’un tiers des suicides concernent les personnes âgées de plus de 65 ans.
Dans la politique de prévention qu’il convient de mener auprès des Français de tout âge, il importe d’avoir un volet spécifique auprès des plus âgés.
Tout le monde voudrait être là 3 minutes avant le geste fatal d’un proche. En fait c’est 3 mois ou 3 ans avant qu’il faut agir.
L’AD-PA rappelle donc ses propositions :
- Revaloriser l’image des aînés dans notre société car la dévalorisation sociale conduit souvent à la dévalorisation individuelle. Il faut ainsi lutter contre l’âgisme, ce racisme par l’âge, qui gangrène notre société et conduit à penser que la vie d’un vieux vaut bien peu au regard de la vie d’un jeune. Il faut aussi développer des mesures d’accompagnement du vieillissement à tout âge.
- Mieux accompagner les personnes âgées fragilisées en augmentant le nombre de professionnels à domicile et en établissement afin de lutter contre tout type d’isolement. Accompagner les personnes âgées à des activités hors de chez elles, mieux les écouter au quotidien est fondamental. Ainsi on sait que l’isolement social est un des facteurs majeurs du suicide. C’est pourquoi il faut mettre en place la prestation autonomie annoncée par le Président Hollande.
- Mettre en œuvre un véritable dépistage des phénomènes dépressifs chez les personnes âgées en s’appuyant sur les services d’aide à domicile, les professionnels libéraux et les structures sanitaires. La prévention des fragilités psychiques (de la baisse d’estime de soi jusqu’à la dépression) reste en effet largement inefficace dans notre pays par manque de moyens.
Dans la politique de prévention qu’il convient de mener auprès des Français de tout âge, il importe d’avoir un volet spécifique auprès des plus âgés.
Tout le monde voudrait être là 3 minutes avant le geste fatal d’un proche. En fait c’est 3 mois ou 3 ans avant qu’il faut agir.
L’AD-PA rappelle donc ses propositions :
- Revaloriser l’image des aînés dans notre société car la dévalorisation sociale conduit souvent à la dévalorisation individuelle. Il faut ainsi lutter contre l’âgisme, ce racisme par l’âge, qui gangrène notre société et conduit à penser que la vie d’un vieux vaut bien peu au regard de la vie d’un jeune. Il faut aussi développer des mesures d’accompagnement du vieillissement à tout âge.
- Mieux accompagner les personnes âgées fragilisées en augmentant le nombre de professionnels à domicile et en établissement afin de lutter contre tout type d’isolement. Accompagner les personnes âgées à des activités hors de chez elles, mieux les écouter au quotidien est fondamental. Ainsi on sait que l’isolement social est un des facteurs majeurs du suicide. C’est pourquoi il faut mettre en place la prestation autonomie annoncée par le Président Hollande.
- Mettre en œuvre un véritable dépistage des phénomènes dépressifs chez les personnes âgées en s’appuyant sur les services d’aide à domicile, les professionnels libéraux et les structures sanitaires. La prévention des fragilités psychiques (de la baisse d’estime de soi jusqu’à la dépression) reste en effet largement inefficace dans notre pays par manque de moyens.
lundi 30 mai 2016
COMMUNIQUÉ : L’AD-PA ACCUEILLE 2 NOUVEAUX ADMINISTRATEURS REPRÉSANTANT LES DIRECTEURS DU DOMICILE DANS SON CONSEIL D’ADMINISTRATION
L’Assemblée Générale de l’AD-PA, qui s’est tenue le 26 mai, a élu 2 nouveaux administrateurs domicile :
- Anne-Marie PERRIN est Correspondante régionale adjointe Rhône- Alpes-Auvergne de l’AD-PA. Elle dirige le SSIAD Livradois-Forez à AMBERT (63600)
- Colette BAZARD est Correspondante régionale adjointe Bourgogne- Franche-Comté. Elle est retraitée et dirigeait avant son départ le Service le Val d’Or à VALDOIE (90300).
Elles remplacent Joëlle OLIVIER, Midi-Pyrénées et Danièle GERVAIS, Ile-de-France, que l’AD-PA remercie vivement pour leur engagement dans l’association.
- Anne-Marie PERRIN est Correspondante régionale adjointe Rhône- Alpes-Auvergne de l’AD-PA. Elle dirige le SSIAD Livradois-Forez à AMBERT (63600)
- Colette BAZARD est Correspondante régionale adjointe Bourgogne- Franche-Comté. Elle est retraitée et dirigeait avant son départ le Service le Val d’Or à VALDOIE (90300).
Elles remplacent Joëlle OLIVIER, Midi-Pyrénées et Danièle GERVAIS, Ile-de-France, que l’AD-PA remercie vivement pour leur engagement dans l’association.
jeudi 12 mai 2016
COMMUNIQUÉ : LUNDI DE PENTECÔTE : LES CRÉDITS NE VONT TOUJOURS PAS COMPLÈTEMENT AUX PERSONNES ÂGÉES
Depuis 11 ans l'État a pris l'habitude de détourner les crédits prévus pour les personnes âgées fragilisées et notamment ceux du Lundi de Pentecôte.
Désormais l'État va plus loin : Depuis 2 ans et demi les retraités payent la CASA1 et son produit (726 millions € par an) ne va toujours pas entièrement à l'aide aux personnes âgées malgré le vote officiel de la loi vieillissement fin de l'an dernier.
L'effet Vignette devient de plus en plus énorme c'est ce qui a récemment valu une demande officielle du Conseil de la CNSA à l'Etat pour demander l'utilisation de tous les crédits prévus pour les personnes âgées fragilisées.
L’AD-PA demande donc une réponse rapide des Pouvoirs Publics; en effet il importe que les personnes âgées en établissement et à domicile puissent voir leurs conditions de vie concrètement améliorées et que les centaines de milliers d’emplois correspondants soient réellement créés.
Il importe de ne pas ajouter de nouveaux milliards détournés au 4,5 milliards déjà détournés depuis 11 ans.
Désormais l'État va plus loin : Depuis 2 ans et demi les retraités payent la CASA1 et son produit (726 millions € par an) ne va toujours pas entièrement à l'aide aux personnes âgées malgré le vote officiel de la loi vieillissement fin de l'an dernier.
L'effet Vignette devient de plus en plus énorme c'est ce qui a récemment valu une demande officielle du Conseil de la CNSA à l'Etat pour demander l'utilisation de tous les crédits prévus pour les personnes âgées fragilisées.
L’AD-PA demande donc une réponse rapide des Pouvoirs Publics; en effet il importe que les personnes âgées en établissement et à domicile puissent voir leurs conditions de vie concrètement améliorées et que les centaines de milliers d’emplois correspondants soient réellement créés.
Il importe de ne pas ajouter de nouveaux milliards détournés au 4,5 milliards déjà détournés depuis 11 ans.
1CASA : Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie
mercredi 9 mars 2016
COMMUNIQUÉ : LES DEPARTEMENTS DOIVENT ASSUMER LEURS RESPONSABILITES ENVERS NOS AINES
A l’heure où les départements votent leurs budgets, partout en France, nombre d’entre eux se disent incapables d’assumer leurs responsabilités envers nos ainés.
Certains annoncent des coupes franches dans les budgets alloués aux établissements et services à domicile, comme dans les Deux-Sèvres ; d’autres demandent l’étalement de leurs créances sur plusieurs années, comme dans l’Essonne.
Quels que soient les choix opérés, ces Conseils départementaux imposent de supporter le poids de leur défaillance budgétaire aux personnes âgées, à leurs familles et aux professionnels auprès desquels l’AD-PA sera toujours présente.
L’AD-PA rappelle que depuis une vingtaine d’années les départements ont toujours voulu gérer l’aide aux personnes âgées pour garantir leur propre existence de collectivité locale, y compris parfois au détriment de nos ainés.
Si les départements ne peuvent assumer l’accompagnement des personnes âgées, sauf en se désengageant encore plus, alors il faut que s’ouvre enfin un débat sur une vraie prestation d’aide à l’autonomie attendue par les Français et plébiscitée par le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE).
Certains annoncent des coupes franches dans les budgets alloués aux établissements et services à domicile, comme dans les Deux-Sèvres ; d’autres demandent l’étalement de leurs créances sur plusieurs années, comme dans l’Essonne.
Quels que soient les choix opérés, ces Conseils départementaux imposent de supporter le poids de leur défaillance budgétaire aux personnes âgées, à leurs familles et aux professionnels auprès desquels l’AD-PA sera toujours présente.
L’AD-PA rappelle que depuis une vingtaine d’années les départements ont toujours voulu gérer l’aide aux personnes âgées pour garantir leur propre existence de collectivité locale, y compris parfois au détriment de nos ainés.
Si les départements ne peuvent assumer l’accompagnement des personnes âgées, sauf en se désengageant encore plus, alors il faut que s’ouvre enfin un débat sur une vraie prestation d’aide à l’autonomie attendue par les Français et plébiscitée par le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE).
vendredi 19 février 2016
INTERVIEW : L'espérance de vie augmente avec le niveau de diplôme
Interview de P. CHAMPVERT sur FRANCE-INTER
vendredi 12 février 2016
COMMUNIQUÉ : REMANIEMENT : LA DECEPTION
L’AD-PA félicite tout d’abord Laurence ROSSIGNOL pour sa nomination en tant que Ministre.
L’AD-PA tient également à féliciter Pascale BOISTARD et regrette vivement qu’elle ne soit pas elle-même promue Ministre de plein exercice.
En effet, alors que la Famille, l’Enfance et les Droits des Femmes bénéficient d’un Ministère, les 13 millions de retraités et personnes âgées n’ont toujours droit qu’à un Secrétariat d’Etat.
Ceci est d’autant plus étonnant que vient d’être adoptée une loi qui entend adapter la Société au vieillissement, que l’aide à domicile vit une crise majeure et que les difficultés s’accumulent dans l’ensemble du secteur.
Aussi, à très court terme, l’AD-PA demande :
L’AD-PA rappelle enfin la nécessité, à terme, d’une véritable prestation universelle autonomie qui permettrait de créer plusieurs centaines de milliers d’emplois pour mieux aider les personnes âgées à domicile comme en établissements.
L’AD-PA tient également à féliciter Pascale BOISTARD et regrette vivement qu’elle ne soit pas elle-même promue Ministre de plein exercice.
En effet, alors que la Famille, l’Enfance et les Droits des Femmes bénéficient d’un Ministère, les 13 millions de retraités et personnes âgées n’ont toujours droit qu’à un Secrétariat d’Etat.
Ceci est d’autant plus étonnant que vient d’être adoptée une loi qui entend adapter la Société au vieillissement, que l’aide à domicile vit une crise majeure et que les difficultés s’accumulent dans l’ensemble du secteur.
Aussi, à très court terme, l’AD-PA demande :
- La mise en œuvre d’un réel choc de simplification dans l’ensemble du secteur (établissement et services à domicile)
- Le vrai renforcement de l’aide aux services à domicile en difficulté financière.
L’AD-PA rappelle enfin la nécessité, à terme, d’une véritable prestation universelle autonomie qui permettrait de créer plusieurs centaines de milliers d’emplois pour mieux aider les personnes âgées à domicile comme en établissements.
lundi 25 janvier 2016
COMMUNIQUÉ : MALTRAITANCES FILMEES DANS UNE MAISON DE RETRAITE
L’AD-PA tient tout d’abord à exprimer son émotion vis-à-vis des victimes et de leurs familles.
L’AD-PA a toujours dénoncé les manquements individuels et appelé à sanctionner tout fait de maltraitance avéré.
Ce type d’évènement dramatique reste néanmoins exceptionnel puisqu’il s’agit d’actes isolés.
Pour autant, ces faits attirent l’attention sur la situation des personnes âgées fragilisées et des professionnels qui les accompagnent au quotidien à domicile comme en établissement.
La FNAPAEF, associations de familles, dénonce le manque de professionnels auprès de nos aînés ; cela peut en effet en partie expliquer que des stagiaires soient trop souvent laissés seuls lors de situations d’accompagnement des personnes âgées.
Une réaction forte à de tels actes est d’autant plus importante que notre société reste très imprégnée d’âgisme, cette discrimination dont l’OMS rappelait en janvier 2015 qu'elle est encore plus universelle que le sexisme ou le racisme.
Si la jeunesse est l'avenir de la société, la vieillesse est l'avenir de chacun de ses membres.
L’AD-PA a toujours dénoncé les manquements individuels et appelé à sanctionner tout fait de maltraitance avéré.
Ce type d’évènement dramatique reste néanmoins exceptionnel puisqu’il s’agit d’actes isolés.
Pour autant, ces faits attirent l’attention sur la situation des personnes âgées fragilisées et des professionnels qui les accompagnent au quotidien à domicile comme en établissement.
La FNAPAEF, associations de familles, dénonce le manque de professionnels auprès de nos aînés ; cela peut en effet en partie expliquer que des stagiaires soient trop souvent laissés seuls lors de situations d’accompagnement des personnes âgées.
Une réaction forte à de tels actes est d’autant plus importante que notre société reste très imprégnée d’âgisme, cette discrimination dont l’OMS rappelait en janvier 2015 qu'elle est encore plus universelle que le sexisme ou le racisme.
Si la jeunesse est l'avenir de la société, la vieillesse est l'avenir de chacun de ses membres.
vendredi 22 janvier 2016
COMMUNIQUÉ : 2015 : SURMORTALITE DE 18 000 PERSONNES AGEES DANS L’INDIFFERENCE TOTALE
Les récentes statistiques de l'INSEE confortant celles de l’INVS montrent que 16 000 personnes âgées sont décédées en 2015 du fait de l'épidémie de grippe et plus de 2 000 du fait de la période caniculaire.
La canicule de 2003 avait été fatale à 15 000 personnes âgées, ce qui avait entraîné une prise de conscience de la population et de la classe politique, même si les effets concrets qui s'en sont suivis sont restés limités.
18 000 personnes sont décédées en 2015 dans l'indifférence générale, comme si la surmortalité des anciens était une fatalité contre laquelle on ne peut rien. L'AD-PA s'inscrit en faux par rapport à cette vision. Un meilleur accompagnement à domicile et en établissement permettrait d’éviter ce type de catastrophe.
Notre société reste très imprégnée d’âgisme, cette discrimination dont les Nations-Unies rappelaient récemment qu'elle devient encore plus universelle que le sexisme ou le racisme.
Il est essentiel de dépasser le mépris dont nos aînés sont les victimes, afin que chaque membre de la société ait une vision plus optimiste de son avenir. En effet, si la jeunesse est l'avenir de la société la vieillesse est l'avenir de chacun de ses membres.
mercredi 6 janvier 2016
COMMUNIQUÉ : PRESTATIONS SOCLE DES MAISONS DE RETRAITE : UNE DÉMARCHE MARGINALE QUI NE TRAITE PAS LES VRAIES QUESTIONS
L’efficacité des professionnels
Cela montre avant tout la grande efficacité des professionnels du secteur : en effet quel hôtel restaurant en France propose pour 70 € la chambre, petit déjeuner, le déjeuner, le dîner, deux collations (une vers 16h, l'autre la nuit) et des activités de loisir ?
L'AD-PA a toujours été favorable à la plus grande transparence du secteur ; pour autant force est de constater que ce texte relève plus de la communication que de l’attente véritable des personnes âgées et des familles. En effet la question majeure pour elles reste celle du coût de l'établissement ; si 70 € est une prouesse au regard de la prestation fournie, 2 100 € par mois cela reste insupportable au regard des retraites dont la moyenne est autour de 1000 €.
Quelle efficacité de l’Etat ?
Il en va d'ailleurs de même pour l'aide à domicile toujours en situation très critique et pour laquelle l'État continue à ne prévoir que des palliatifs insuffisants.
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