lundi 17 novembre 2014

COMMUNIQUÉ : PLAN MALADIES NEURO DÉGÉNÉRATIVES (PMND) : LES FINANCEMENTS ÉTANT ILLUSOIRES L’AD-PA ATTEND DES SIMPLIFICATIONS

L’État présente demain le PMND faisant suite aux précédents Plans Alzheimer.

Compte tenu du contexte économique, il y a fort à craindre, comme pour ses 2 prédécesseurs, que ce plan recycle les crédits déjà prévus pour les personnes âgées, sans aucun moyen nouveau. Pire le Plan Alzheimer précédent avait prévu des crédits qui n’ont été dépensés qu’à moitié compte tenu des choix de l’État, ce qui a conduit à des détournements, comme ceux du Lundi de Pentecôte, de la CNSA ou de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie).

Les annonces dans l’aide aux personnes âgées se succèdent ainsi, sans que les financements profitent aux personnes.

Tout au plus, ce nouveau Plan permettra-t-il, peut-être, comme les précédents, d’organiser la réflexion et l’organisation des Pouvoirs Publics autour de la problématique de l’aide aux personnes concernées.

Ce n’est jamais inutile, mais ne suffira pas à répondre aux réelles attentes des personnes, de leurs proches et des professionnels.

Pour le reste, l’AD-PA espère au moins une grande simplification concernant la création des dispositifs nouveaux (unités et équipes spécialisées à domicile ou en établissement).

lundi 3 novembre 2014

COMMUNIQUÉ : 200.000 EMPLOIS POUR AIDER NOS AINES

Des personnes âgées qui doivent manger trop rapidement.

Des personnes âgées maintenues en fauteuils roulants faute d’accompagnement.

Des personnes âgées enfermées à domicile et en établissements.

Des salariés parmi les plus exposés aux accidents du travail.

… et des millions de chômeurs !

Il y a un an, l’AD-PA proposait un dispositif de création d’emplois à partir des crédits de la CASA.

Compte tenu de l’aggravation de la situation économique et des difficultés majeures que vivent les personnes âgées, l’AD-PA propose un Plan Emploi Autonomie (PEA) de grande ampleur.

Le PEA prévoit la création de 200.000 emplois en établissements, services à domicile et coordinations pour personnes âgées.

Le coût est de 7 milliards d’euros pour 200.000 emplois créés, quand le CICE représente 20 milliards pour une hypothèse de création de 40.000 emplois par an.

Le financement peut être assuré par :
-  2,5 milliards d’économies sur les allocations chômage
- 4,5 milliards de remboursement par l’Assurance Maladie, l’État et les départements des crédits repris à la CNSA (lundi de Pentecôte – CASA)
- l’instauration d’une taxe sur les successions acceptée à l’unanimité par le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) en 2011
- l’allègement des cotisations sociales pour les structures associatives et publiques ne bénéficiant pas du CICE.