Dans son Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), l’Etat a annoncé pour 2015 une augmentation de l’ONDAM médico-social de 2,2% (quand il était de 3% en 2014) soit une évolution inférieure à celle des prix et des salaires.
Compte tenu de cet arbitrage, l’AD-PA redit la nécessité pour l’Etat d’aller vers une logique de simplification afin d’alléger les contraintes, notamment budgétaires, qui pèsent sur le secteur.
L’Etat a par ailleurs indiqué que les crédits de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) non consommés à compter du 1er janvier seraient utilisés au financement d’un plan d’aide à l’investissement en faveur des personnes âgées.
L’AD-PA depuis 2013 a toujours réclamé, notamment par pétition ou plus récemment conférence de presse commune avec l’ensemble des retraités et personnes âgées, que l’intégralité de ces crédits soient affectés à l’aide aux personnes âgées. Elle note donc que les personnes âgées, familles et professionnels ont été entendus.
L’AD-PA continue néanmoins de demander que les politiques en faveur des personnes âgées bénéficient à la fois à celles vivant en établissements qu’à celles accompagnées à domicile ainsi qu’aux réponses aux besoins de coordination.
Pour le reste, L’AD-PA reste très vigilante quant à ce que ces crédits soient intégralement alloués à la CNSA sans diminution de son budget et à l’utilisation effective qui en sera faite.
L’AD-PA propose enfin à l’Etat d’examiner les conditions d’un retour au sein de la CNSA des crédits de la CASA détournés un an et demi durant au bénéfice du FSV.
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